Résumé d'un feu follet ^^
Fuiiishiiiiouu :
Fiou fuitt… Shiaaa fiheee… Fiheeeeeeee… Fofuinn’fiiiii fitoushhh. Fuost Fuosti fii tufuf fiaaaa fuin’fif.
Fiafun foufi fifou.
Fiouuuu … Fiii… Fiii... Fiii !!!
Fioufffff faaaffffffiiiiii : fish’shouuun, fiheee fo fish. Foshfiaaaa fefi... Fishouuuf.
Fuishiiaaafff, fouuuuuuuuuuu. Fo ? Faaaaaashosh… Fashosh…
... ... ...
[Pour des raisons de compréhension, ce message sera traduit en langue franç...*rature*...naine.]
Cher journal intime :
Si ma chrono-stalactite fonctionne toujours, ce 0,005478896ème temps de goutte d’eau sera à marquer d’une pierre d’obsidienne…
Ce que je redoutais le plus est arrivé à nouveau. J’ai si peur car même lui peut m’atteindre désormais.
Tout avait pourtant bien commencé !
Pour les fêtes de Gorim, les nouveaux habitants de la mine avait organisé un splendide événement. J’étais tellement heureux que j’en avais repris une belle couleur orangée !
Tout avait été prévu dans les moindres détails. Les Nains avaient aménagé une superbe taverne, une forge, une salle d’alchimie (là où Volgodrin était resté si longtemps pétrifié la première fois, si tu te rappelles journal intime), un local spécialement prévu pour les ingénieurs, un dortoir pour les éventuels invités, leur dortoir propre (enfin ça) et bien d’autres galeries encore. Pour l’occasion, la salle du trône était parée de mille bougies…ou presque !
Plusieurs délégations étrangères étaient conviées, ce qui me semblait être une politique bien coquasse pour des Nains mais bon moi, la politique hein…ce que j’en pense, c’est pour en causer comme dirait mon cousin Fioufiou.
Je me souviendrai longtemps de l’atmosphère à la taverne… Les rires accompagnant les mets et les chopines de bières s’entrechoquant… Le buffet regorgeant de plats dignes des plus grands festins…
Passant d’une table à l’autre, je vis plusieurs de ces étrangers, au départ chaque délégation mangeant avec son propre groupe. J’entendis les noms de pays lointains au gré des conversations : Eturia, Shinseiko et d’autres encore… Il y avait des Elfes, des Orcs et même des Elfes Noirs.
Pour les Elfes (ah journal intime, qu’est-ce que j’ai ri), les Nains avaient prévu un endroit où ils pouvaient se ressourcer. Il y avait quelques plantes surfaciennes disposées ça et là. Qu’il était drôle de les voir assis sur leur petit banc, entourés de feuillages. Mais je fais ma mauvaise flamme car je fus surpris par la gentillesse de ces êtres étranges et j’espère qu’ils ne virent pas leur séjour d’un œil sombre (mouarf ! ^^).
Volgodrin était présent pour le festin, évidemment. Sa mémoire revenait petit à petit mais tu sais journal intime, on ne se remet pas d’une pétrification aussi longue si rapidement.
Ah je ne t’ai pas dit, ma présence lors du repas suscitait à la fois crainte et curiosité, comme si j’étais un être néfaste ! Nombreux furent ceux qui voulurent m’attraper, ce qui me fit bien rire mais moins les Nains qui prirent souvent ma défense, proposant un petit stage de lancer d’enclume dans la face aux surfaciens voulant me capturer pour m’analyser voire me détruire. Ca me réconforta et je pense qu’ils me considéraient comme l’un des leurs étant donné qu’ils voulurent en plus me faire goûter leurs délicieux alcools et me donner des gâteaux.
Mais je m’égare journal intime et malheureusement je n’ai que peu de temps à te consacrer, Zarod rôde…
Au moment de lancer le départ des fêtes de Gorim, Khalador trouva au pied de son trône une lettre de menace signée de « La Main Noire », sans doute un groupuscule étranger. Ceci le mit dans une rage telle qu’il annula purement et simplement les jeux et ordonna aux invités de quitter sur le champ la cité naine.
Dès lors, je ne sais ce qui se passa, si ce fut Khalador qui le déclencha dans sa colère ou bien autre chose mais ce qui est certain, c’est qu’un terrible tremblement de terre eut lieu, faisant dégringoler des dizaines de morceaux de roche sur les convives ainsi que les malheureux Nains.
Lorsque la poussière se dispersa, Khalador n’était plus qu’une statue soutenant de ses bras tendus la voûte de la salle du trône.
Horrifiés, les Nains étaient désemparés tandis que lentement mais sûrement, les invités se dirigeaient vers la sortie… Mais les délégations étrangères manquèrent un battement de cœur lorsqu’elles réalisèrent que l’accès à la surface était obstrué par des plaques entières de granit.
Moi je commençais à comprendre ce qui s’était passé journal intime. J’avais reconnu sa puissance… Le tremblement de terre avait sans doute libéré de sa prison l’effroyable Zarod, vil Nain corrompu et ancien seigneur de la mine, celui par qui tout commença voici des temps reculés... Sentant la présence de Khalador, il essaya de récupérer son énergie lorsque ce dernier était en contact avec la roche de la voûte durant le séisme. Pour ne pas finir vidé de toute substance, voire d’être désagrégé, Khalador se pétrifia lui-même afin de sauver ce qui pouvait encore l’être de lui.
Mais ce n’est pas tout journal intime. Le tremblement de terre, non content de bloquer la sortie, avait ouvert un passage donnant dans les profondeurs de la mine.
Or, discutant pour s’organiser, toute délégation confondue, personne ne remarqua dans un premier temps ces horribles Skavens (oui tu sais ces espèces de rats géants que je pensais disparus depuis longtemps de notre cité !) qui s’infiltrèrent un peu partout en couinant, dans la zone nouvellement habitée. Ils semèrent une pagaille pas possible dans la taverne, la salle de garde, partout ! Parfois moqueurs, parfois agressifs, ces Skavens furent difficiles à repousser. Et ce n’est pas les quelques morceaux de fromage que leurs balancèrent les Nains qui firent la différence !
Dès lors, une fois le calme (temporaire) revenu, il fut décidé d’envoyer des expéditions dans la zone explorable.
Je fus de la première car dès que quelqu’un rentrait dans ladite zone, les lumières des lanternes s’éteignaient automatiquement…sans doute un coup de Zarod ! Du coup, seul moi pouvais éclairer mes amis. Pendant ce temps, Volgodrin avait réussi à faire appel à certaines lucioles (dont ma cousine, Fishiii mais je ne peux pas l’encadrer celle-là) pour venir m’épauler et permettre à plusieurs groupes d’explorer les lieux en même temps.
Volgodrin se rappelait bien qu’il y avait des salles dans cette partie-là de la mine, dont une bibliothèque mais où… ? Moi-même avec le temps n’aurais su le dire exactement.
Bref, n’excédant pas dix personnes m’accompagnant, nous partîmes dans les ténèbres…
Je pouvais ressentir leur angoisse (celle du Gobelin éturien notamment) dans ces galeries interminables dont la voûte restait invisible la majeure partie du temps. Seuls quelques piliers nous permettaient de nous repérer parfois.
Dans cette zone, plusieurs salles furent découvertes (ou redécouvertes plutôt…ça me faisait bizarre de les revoir à nouveau, après tout ce temps journal intime) comme la fameuse bibliothèque qui recelait bien des trésors pour les érudits mais aussi le cellier regorgeant de bocaux aussi étranges qu’avariés. Parfois, les « Nains de la Roche » devaient creuser la paroi pour avoir accès à d’autres sites. C’est ainsi qu’ils firent la connaissance de « Lili la limace », sorte de Slurg vomissant de l’acide et gardant précieusement ses petits œufs aussi explosifs que collants (certains à la taverne en firent les frais en éclatant l’un d’eux à table…bon appétit bien sûr !).
Pendant ce temps, il faut savoir que les délégations invitées étaient prises occasionnellement de maux étranges comme le « mal des profondeurs » ou encore les « vapeurs d’alcool », ce qui les rendaient soit angoissées voire agressives de ne pas pouvoir retourner à la surface, soit…eh bien oui…rondes comme des queues de pelle du fait qu’elles ne supportaient pas l’alcool nain (là aussi j’ai beaucoup ri journal intime). Du coup, ça n’aidait pas à l’exploration des salles.
En plus, il m’a semblé voir une Banshee qui rôdait dans les galeries, paralysant voire blessant les importuns qui la dérangeaient.
Au fur et à mesure que le temps s’écoulait, des répliques du séisme permirent l’accès à d’autres salles comme le campement des Skavens. Les explorateurs, pensant dératiser rapidement la zone, ne furent pas au bout de leurs peines… C’était sans compter sur l’opiniâtreté des archers embusqués et autres rats ogres qui défendirent férocement leur territoire. Essuyant des pertes, les assaillants durent rebrousser chemin le temps de se réorganiser.
De là, les Skavens redoublèrent leurs attaques un peu partout dans la mine (quand il ne s’agissait pas de Trolls). Mais ce fut quelque part leur erreur car, négligeant du coup la défense de leur campement, ce dernier finit par tomber aux mains des Nains et des invités.
Poursuivant l’exploration des lieux, ils découvrirent une salle au trésor magnifique… Tellement magnifique que les pauvres Nains ne pouvaient détacher leur regard de toutes ces gemmes et autres pièces d’or. Certains en devenaient même fous et il fallait les assommer pour que cela cesse. Fort heureusement, des convives prirent sur eux de faire une « haie d’honneur » masquant le trésor (qui était protégé en plus par une barrière magique…c’est ballot) afin de libérer les Nains de leur délire pour qu’ils puissent poursuivre l’exploration. Malgré tout, certains Nains restèrent coincés, oubliés par les autres, finissant par être corrompus pas la puissance de Zarod…
Ils tombèrent aussi sur une salle des machines mais le plus intéressant, ils rencontrèrent après avoir percé plusieurs murailles de roche, chantant en cœur au rythme des coups de pioche, un être d’eau, une Ondine…
Cette dernière paressait dans sa cascade et dit aux explorateurs qu’elle allait et venait comme bon lui semblait (ce qui en énerva plus d’un pressé de sortir). Etrangère au drame qui se passait dans la cité, elle expliqua qu’elles étaient nombreuses à se balader ainsi, de cours d’eau en cours d’eau.
Mais la laissant temporairement de côté (sauf les Elfes partis dans une discussion interminable avec madame Cascade) et perçant un nouvel accès, les Nains firent la découverte du pire endroit de la mine…l’ancienne prison de Zarod. Seuls restaient au sol les chaînes qui le maintenaient jadis prisonnier ainsi que le triangle du rituel l’empêchant de s’échapper.
Ah…il y avait deux golems aussi, sans doute au départ là pour garder cette engeance monstrueuse…mais sans succès, qui se ruèrent sur les explorateurs avant de s’arrêter soudainement pour ensuite repartir, selon qu’ils scandaient mécaniquement « golem activé » ou « golem désactivé ». Le système pour les contrôler devait avoir été perdu depuis longtemps car encore maintenant journal intime, je ne puis dire comment ces derniers fonctionnaient. A priori, les Nains et les convives comprirent par la suite que pour les attirer il fallait faire du bruit et taper « un peu dessus » puis que pour les garder désactivés, il fallait constamment leur taper dessus afin de les empêcher de se régénérer.
Mais dans un premier temps, il y eut une belle pagaille et j’avoue honteusement journal intime, qu’il était hilarant de voir tout ce beau monde courir dans tous les sens, parfois faisant faire aux golems des tours sur eux-mêmes ou autour de piliers de granit. Dans la cohue, certains envoyaient les golems sur d’autres explorateurs…
Dès lors, tous purent constater avec effroi qu’il n’y avait pas d’accès vers l’extérieur et que la seule solution était de trouver un moyen de libérer Khalador.
Les explorateurs repartirent donc dans la zone habitée de la mine afin d’y réfléchir (et puis aussi parce que c’était l’heure de becter).
Durant ce temps, les Elfes Noirs en profitèrent pour récupérer ce dont ils avaient besoin pour créer une potion, plutôt un baume à s’étaler sur le visage d’ailleurs, afin d’apaiser leur mal dû à l’odeur insupportable des Nains pour eux. Passant devant la rivière de l’Ondine qui n’était plus là et étant d’humeur farceurs (ainsi que moi), ils hésitèrent un long moment à placer un gros rocher contre la source pour boucher la cascade… Ainsi, imaginant l’entité aquatique bloquée de l’autre côté et se cognant contre la pierre, ils auraient pu lui dire : « Non non, ce soir, on ne dîne pas. » (oui journal intime, humour feu follet)
Taquins, ils récupérèrent même des ingrédients dont avaient besoin d’autres délégations pour se soulager de leurs maux respectifs…mais sans leur dire. C’est ainsi que les Nains, pour rendre service aux Humains, furent à deux doigts de partir peu de temps après les Elfes Noirs vers le cellier, en quête d’ingrédients qu’ils n’auraient jamais trouvés sur place. Mais sachant qu’ils avaient besoin de trois entités (l’Ondine et les deux golems) pour un rituel très spécial, ils décidèrent plutôt de repartir dans les profondeurs de la mine.
En effet, grâce aux différentes recherches, ils réalisèrent assez vite que le seul moyen de s’en sortir était donc de libérer Khalador via ce fameux rituel. Comprenant qu’une force néfaste puisait dans son énergie, ils devaient « emprisonner » le Dhoz pour lui permettre de recouvrir une partie de sa puissance, sans le contact de Zarod.
Ce rituel était ni plus ni moins que le même qui avait piégé Zarod voici des temps éloignés.
En parallèle, je tiens à te rassurer journal intime, j’appris de mes confrères lucioles que les autres convives finirent par trouver le moyen de soulager leurs maux, par le biais notamment de machines créées par les ingénieurs grâce aux plans retrouvés dans la cité mais aussi par d’autres moyens que je n’ai pas retenus.
Mais j’en reviens à la quête principale.
Ramener les golems jusqu’à la salle du trône donna lieu à un véritable « rêve de valse » aussi dangereux que curieusement comique.
L’Ondine toute gentille, quant à elle accompagna les Nains de son propre gré. Grand mal lui en prit journal intime.
Effectivement, une fois le tracé triangulaire fait autour du Dhoz et de son trône puis les golems bloqués à leurs places respectives du triangle, l’Ondine se vit, naturellement, elle aussi bloquée à sa place pour accomplir le rituel qui, petit détail à préciser…devait la sacrifier. Elle ne comprit qu’à la fin et encore (ce qui a fait beaucoup rire les Nains, certes quelque peu cruels mais faut dire ce qui est journal intime…c’est quand même con une Ondine, à croire que ça n’a que de l’eau dans le crâne).
Bref, le rituel eut lieu et la prison se forma, au grand dam du Nain à barbe blanche qui avait oublié sa chopine fétiche ainsi que de précieux documents à l’intérieur. Là encore c’était ballot.
Le rituel effectué, chacun put sentir ce dernier faire effet en s’intensifiant. Mais comme cette évolution était au départ relativement lente, tout le monde alla se coucher.
Cependant, je me doutais bien que Zarod devait errer dans les couloirs pour corrompre les créatures comme les Skavens, les Trolls, etc. A moins que nous ne l’ayons pas vu pendant tout ce temps du fait qu’il se concentrait pour récupérer l’énergie du pauvre Khalador ?
Or oui, plus ça allait et plus je savais Zarod revenir, Zarod le maudit, Zarod, celui qui décima mes amis ou les corrompit, sauf mon ami Volgodrin dont je perdis la trace durant la nuit ! Peut-être avait-il senti quelque chose ? Je prie de toutes mes forces pour qu’il ne lui soit rien arrivé. J’ai cherché partout, terrorisé car sentant le danger arriver.
Au réveil, espérant me faire comprendre, j’ai réussi à alerter mes amis, ces tous jeunes Nains…
De nouveau autour de Khalador, tous purent voir celui qui était pierre redevenir chair. Bien que très faible, il ordonna immédiatement à tous de fuir alors que la terre se remettait à trembler.
Tandis que je leur indiquais le chemin, horreur suprême, ils tombèrent sur Zarod et ses sbires, revendiquant son soi-disant territoire. Beaucoup de confrères tombèrent, la mine devenant un véritable tombeau...
Khalador dans ses dernières forces arriva à rouvrir l’entrée où, les invités en premier selon ses ordres, la plupart réussit à s’échapper.
Epuisé, je vis Khalador s’effondrer, entouré de ses proches pleurant leur Dhoz mais je ne sais ce qu’il advint de lui car déjà, le passage était à nouveau clos dans un fracas assourdissant.
Oh journal intime, je ne pus traverser ce mur infranchissable pour rejoindre mes jeunes amis. Derrière moi se trouvait l’immonde Zarod, monstre qui fut autrefois l’un des nôtres, entouré de ses acolytes beuglant et couinant leur victoire.
Je n’eus que le temps de m’échapper (j’avais pris l’habitude avec tous les visiteurs tentant de m’attraper durant les fêtes de Gorim) en virevoltant vers le ciel de la mine avant de me dissimuler dans un lointain couloir, prenant la place d’une bougie éteinte et faisant mine d’en être la flamme. Mais désormais les bougies s’éteignent une à une, faute de cire… J’essaye de me faire le moins lumineux possible. Lorsqu’elles seront toutes mortes et que la mine sera à nouveau plongée dans le noir comme elle le fut pendant si longtemps, je deviendrai une proie facile. Il ne me restera alors plus qu’à retrouver cette petite anfractuosité dans la roche où je me cachais et « somnolais » pendant tout ce temps… Pour la première fois depuis des éons, j’ai peur. Zarod était autrefois enfermé. Maintenant il est libre et accompagné de ses troupes.
Tiens journal intime, encore une bougie dont la flamme vacillante vient de s’éteindre. J’entends des bruits inquiétants dans les galeries environnantes.
Volgodrin, où es-tu ?
Oh mes jeunes amis Nains, comme vous allez me manquer.
Feu Follet (alias « Luciole », « le siffleur de Tétris dans les galeries » ou plus simplement « Whalysar », « Seb »).
Merci à toutes et à tous pour ce GN…
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Sujet: Interkando Nain 
Mar 13 Mai - 1:14
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