Les Clans Shins

Bonjour à tous !

Avec l'arrivée des nouvelles règles, voici celle du nouveaux background de clan... ! ^^
Tout d'abord, sachez que ce qui va suivre pourra être agrémenter de détails et/ou de paragraphes supplémentaires au fil du temps. J'essayerais donc de vous garder à la une en faisant des annonces sur FB ou autre moyens de communication s'il y a des ajouts importants.

En intro, je dirais juste que cette initiative a été proposée par moi-même et soutenue/complétée par nos chefs de Clan ^^ Les Hachisus ont fait un descriptif assez complet des coutumes de leur clan et des clans Seiko dans leur globalité. Alors pourquoi pas nous aussi ? Le background du Clan Rorkhan existe déjà, j'ai donc travaillé sur le background des clans Shins dans leur ensemble.

Avant de commencer, sachez que le Clan Rorkhan ne respecte pas tout ce qui est dit ci-dessous. Partez sur le principe qu'ils l'appliquent sauf indication contraire (notée en italique bleu).

Sur ce, bonne lecture !


Tout ceci est inspiré de la culture chinoise dans l'époque médiévale de leur culture.
J'aimerais bien marquer la différence entre la population shin, les habitants de l'Empire de Shinseiko ; et le peuple Shin (avec une majuscule), membres des Clans Shins.
Ce détail est parfois difficile à relever, mais je ne peux changer un terme qui existait avant la création du backgrounds interne de Shinseiko (les shins 'généraux')

PS : Il y a pour le moment 12 "chapitres" à poster, je suis en train de les rédiger au fur et à mesure, merci pour votre patience...

PPS : je rajouterais les annotations "rorkhan oui/ rorkhan non" une fois la base posée...!

1/ Généralités
L'Empire de Shinseiko compte 4 grands types de Clans en son sein :
-Les Seikos
-Les Shins
-Les Sakyas
-Les Khithouns
Ces deux derniers, après avoir été annexés, chassés, ou encore supprimés constituent une minorité de la population shins. Les Seikos et les Shins représentent donc à part égale les deux parts les plus importantes des clans de l'Empire.
Cet équilibre est maintenu par un nombre plus grands de Clans Seiko, mais une population plus nombreuses chez les Clans Shins.
Il existe plusieurs Clans Shins à ce jour dans l'Empire, dont le Clan Rorkhan. Les terres occupées par ces familles puissantes sont le plus souvent situées aux extrêmes de l'Empire : Tout au Nord, faisant barrière contre les récidivants Khithuns ; et tout au Sud, contenant l'envahisseur Mulkesh.

2 / Au cours des siècles...
En 215, après de longues décennies de guerre, le roi de Shin épouse la princesse de Seiko, alliant ainsi les deux royaumes en un puissant empire. Il devient alors le premier empereeur de Shinseiko, et ses descendants construiront au sud et à l'est de l'Empire la formidable muraille de Shin en 322.
Mais en 777, la dynastie Shin s'est éteinte et c'est Akihide, un descendant de Seiko, qui prit le pouvoir sur l'Empire. Pour éviter la guerre civile, il prit soin de maintenir l’administration mise en place par les Shins. Il veilla également à ne pas s'attirer l'animosité des clans shins à son égard. Pour cela, il les lança dans une formidable campagne d'annexion des provinces voisines, notamment les sakyas, qui devinrent ensuite ses vassaux directs.

3/ Leur place dans l'Empire de Shinseiko
→ Vis à vis des autres Clans et du monde
Les deux « guerres » frontalières durent depuis des décennies si ce n'est plus. La haine que voue les Shins aux Khithuns et aux Mulks pourrait être qualifiée d'ancestrale.
Concernant les Clans Seikos, les guerres ouvertes sont rares. Il s'agit plus d'un concours de pouvoir se déroulant directement autour de l'Empereur. Les deux Clans ne s'apprécient pas, mais se tolèrent.
En plus de cela, les Clans Shins possèdent souvent une frontière maritime. De ce fait découle de nombreux conflits avec les Pirates. Ils ne sont malgré tout pas fermés à ce « peuple », accordant ponctuellement le droit de commerce à certains navire jugés non agressifs... Cette confiance est toute relative et dépend du lieu, de l'équipage, et du jour.

→ Vis à vis de l'Empereur
Les Shins ont la main mise sur l'administration interne du Palais Impérial et indirectement sur l'organisation du territoire. Depuis le quatrième siècle, l'Empereur choisit ses Intendants dans le peuple et non plus dans la noblesse, créant ainsi une administration d'une redoutable efficacité.
Ils tiennent donc une place essentielle dans le palais, mais pas aussi respectée qu'ils le souhaiteraient.

4/ Mots d'ordres
Respect des aînés,  fidélité, ordre, religion, sérénité.
Les idéaux shins sont assez loin de ceux des Seikos. Ces derniers sont dans la perpétuelle recherche de la perfection, alors que les Shins sont plus portés sur la production.
Il faut être rapide, efficace, imparable et toujours en faire plus. Ceci se ressent dans leur hiérarchie alambiquée qui ne laisse pas la place aux doutes, à la médiocrité, ou à la paresse. Certains diront que les bons Intendants sont des Intendants froids, intransigeants, et sans cœur... Mais d'autres emploieront le terme de sérieux et compétents.
« L'erreur est une option qu'il faut choisir d'ignorer » (Shinishi Naga, Grand Intendant)
Les Shins entretiennent une passion pour la symétrie et l'ordre, desquels ils tirent la sérénité d'une vie complète au travail abondant et gratifiant. Il n'est pas rare d'observer des shins issus de la noblesse se balader dans un jardin aménagé pour s'y ressourcer entre deux affaires.
Toutes les maîtrises d'arts sont extrêmement respectées. De la peinture à la maîtrise du sabre, en passant par le chant, la menuiserie, le théâtre, ou la forge, le culte des aînés est omniprésent dans leur société. Les maîtres sont des légendes, et devenir l'apprenti d'une figure connue est un acte des plus honorable qui puisse arriver dans la vie d'un Shin.
Du coté martial, cette relation élève/maître est transposée à l'identique.
Point commun avec les Seiko, la fidélité est un pilier incontournable de ces peuples.

5 / Hiérarchie et système administratif

→ Les Seigneurs
Appartient à la noblesse. Équivalent du Daymio chez les Seiko.
Il s'agit d'un chef de famille qui contrôle l'ensemble d'un Clan Shin. Peut être un homme, une femme, ou un enfant. Ce titre se transmet de père en fils, soit par la mort du père, soit par la nomination du fils qui fait alors sont 'ascension au trône'. Toute personne lui étant inférieur (sauf cas spécial) doit l'appeler « Seigneur » ou « nom-sama » pour une femme comme pour un homme.
Ses enfants sont appelés Princes et Princesse et ont pleine autorité sur les Intendants à l'égal de leur parents.
Ils sont dénommés « Seigneur » ou « nom-sama » également.
Son épouse (ou son époux) est nommée Reine/Roi.
Si l'on doit s'adresser à elle, la formule d'usage est « Ma Dame »/« Mon Seigneur » ou « nom-sama »

→ Les administratifs
Appartiennent à la noblesse. Pas d'équivalent chez les Seiko (à ma connaissance... Peut-être le Karo ?)
Il s'agit de gens choisit non par leur classe sociale mais par l'excellence de leur travail parmi le peuple et la noblesse confondues. Nommés 'Intendants', chacun a à sa charge d'organiser son domaine de compétence. Ils font relais entre le Seigneur (et sa famille) et le reste du Clan. Il existe parfois un 'Grand Intendant', seulement dans les Clans Shins majeurs et chez l'Empereur. Ce dernier est comme un bras droit qui transmet les ordres du Seigneur jusqu'aux Intendants. C'est la seule personne autorisée à désobéir à la famille du Seigneur si celle-ci est en contradiction avec le chef de famille.
Il existe beaucoup d'Intendants, mais les plus récurrents sont l'Intendant des Finances, des Armées, des Artisans, du Commerce, des Terres, des Âmes (religion), des Miracles (médecins), et du Logis (maison seigneuriale). Parfois, un Intendant des Arcanes peut être nommé si les magiciens sont en trop grands nombres pour être gérés par l'Intendant des Armées et/ou des Miracles.
Lors d'une passation de pouvoir, ils sont soumis à la même coutume que les militaires.
On les appelle « Intendant » ou « nom-dono »

→ Les militaires
Font partis de la petite noblesse (ou la noblesse pour les très hauts grades). Équivalents Seiko : bushi, samuraïs, sensei, sempaï, yojimbo, …
Les grades vont du simple soldat au général. Les soldats sont soumis aux ordres de lieutenants qui se divisent les troupes assez simplement : les guerriers, les archers, les magiciens, et les arquebusiers. Entre le lieutenant et le général, il y a parfois des grades auxiliaires. Plus l'armée est grande, plus le détail s'allonge... (par exemple : soldat → lieutenant → capitaine → commandant → général).
Tout la hiérarchie martiale est très influencée par celle des Seiko qui sont des maîtres reconnus dans l'art de la guerre. Ainsi, les grades tels que Yojimbo (garde du Seigneur), Senseï (Maître d'arme), et Senreï (Maître d'arcane) sont conservés. Leur nom est juste simplifié en « Maîtres ». Ils constituent un groupe très respecté et envié mais n'ont officiellement pas plus de pouvoir que leur grade officiel (un capitaine peut être Senseï, par exemple). Malgré tout, les soldats écouteront plus facilement leur sagesse que les ordres de leur supérieurs...
Il faut s'adresser à eux par soit par « Maître nom » soit par « nom-sama ».
Par défaut, tout Seigneur est un Général, et tout Prince ou toute Princesse est un Commandant. Si le Prince se retrouve à commander aux cotés d'un Général qui n'est pas son père, le Général en question aura tendance à le considérer comme son égal ou son supérieur. Mais on décompte parfois des exceptions... !
Lors d'une passation de pouvoir par mort du Seigneur ou par nomination du Prince, tous les grades sont officiellement remis à plat. Dans les faits, chacun conserve sa place sauf si le nouveau Seigneur décide d'organiser un remaniement des grades. Malgré tout, il reste une trace de ce table raz : lorsqu'un nouveau Seigneur est nommé, tous doivent mettre un genou à terre et jurer fidélité à leur nouveau Maître, quelque soit la hauteur de leur titre.

→ Les artisans
Appartiennent à l'aristocratie, ou à la petite noblesse (pour les artisans du Seigneur seulement). Equivalent Seiko (pour les Seigneuriaux seulement) : ji-samuraï.
Respectés pour leur travail et leur maîtrise, ils tiennent un place privilégiées parmi le peuple lorsqu'ils ne travaillent pas pour le Seigneur. S'ils sont reconnus comme meilleur artisan dans leur domaine, ils sont nommés Artisans du Seigneur et viennent habiter dans la Maison Seigneuriale pour s'assurer d'être au plus près des Intendants et de leur ordres. Être un Artisan Seigneurial est un grand honneur.
Lors de la passation de pouvoir, ils sont soumis à la même coutume que les militaires.
On s'adresse à eux en les appelant « Maîtres » ou « nom-sama » (pour les Artisans Seigneuriaux).

→ Les religieux
Caste à part, ni noble ni aristocrate, ni du peuple. Équivalents Seiko : jinshu, …
Même fonctionnement que les Artisans. La majorité habite dans leur temple et offre leur service au peuple, tandis que d'autres sont nommés à la maison seigneuriale et y ont leur propre temple.
Ils peuvent être médecins, moines, moines combattants, ritualistes, etc... Il y a autant de religieux que de temples.
S'ils appartiennent à l'armée, ils sont soumis à la même coutume que les militaires lors de la passation de pouvoir.
Pas d’appellation particulière... On les appelle par leur nom, parfois suivis de -sama si ont les respecte tout particulièrement (service rendu, etc...)

→ Les commerçants
Font partis de l'aristocratie. Équivalent Seiko : Ji-samuraï
Les marchands sont souvent des gens aisés, mais pas toujours. Les plus connus sont de fins stratèges dans leurs affaires et savent reconnaître du premier coup d’œil un profit futur d'un gouffre financier... Ils se tirent dans les pattes entre-eux pour contrôler les meilleures places à la capitale de leur Clan et/ou dans les plus grandes villes.
Pas d’appellation particulière...

→ Les paysans
Constituent le peuple. Équivalent Seiko : Heimin
Il s'agit de toute personne travaillant aux champs. Ils composent la plus grande entités des Clans Shins, et donc la plus grande classe de l'Empire de Shinseiko. D'une région à une autre, les différences de salaire et de pénibilité du travail peuvent être vertigineuse. Plus un Seigneur traite bien ses paysans, mieux vu il est. Les paysans peuvent migrer d'une région à une autre pour changer de Seigneur, mettant en difficulté très vite les Clans Shins trop dédaigneux de leur travailleurs.
Pas d’appellation particulière...

J'ai oublié une little précision... Je fais un nouveau post pour vous prévenir des modifications avant de les intégrer directement au post précédent.
Ca concerne les signes distinctifs permettant de distinguer une classe d'une autre. Pas de panique, voici l'explication :

→ Les Seigneurs
Le Seigneur : dépend du Clan. Couronne, couleur spéciale, ... Chez les Rorkhans, il a en sa possession le Masque Ancestral de Tora
La Reine/Le Roi : dépend du Clan. Couronne, couleur spéciale, ... Chez les Rorkhans, elle/il possède et garde le katana de son époux/épouse lorsque celui-ci ne s'en sert pas.
Le Prince/La Princesse : dépend du Clan. Pas de signe particulier chez les Rorkhans.

→ Les administratifs
Le Grand-Intendant : Aborde une draperie d'épaule de couleur dorée frappée du blason de la famille qu'il sert.
Les Intendants : Pas de signes distinctifs. Parfois, aborde une draperie d'épaule d'une couleur spécifique à leur fonction (ex : Noir pour l'Armée, vert pour la Terre, ...)

→ Les militaires
Soldat : Pas de signe distinctif.
Lieutenant : Son casque est orné de bois de jeune cerf et/ou il porte un brassard de la couleur du Clan où une pièce argentée est cousue.
Capitaine : Son casque est orné de bois de jeune cerf et/ou il porte un brassard de la couleur du Clan où deux pièces argentée sont cousues.
Commandant : Son casque est orné de bois de grand cerf et/ou il porte un brassard de la couleur du Clan où trois pièces dorées sont cousues.
Général : Son casque est orné de bois de grand cerf et/ou il porte un brassard de la couleur du Clan où quatre pièces dorées sont cousues.
Maître protecteur (Yojimbo) : la garde de son katana est décorée d'un noeud macramé soit doré, soit aux couleurs de son Maître. Il s'agit du symbole de son serment.
Maître d'arme (Senseï) : le fourreau de son katana est fabriqué par les Artisans du Seigneur, avec gravé dans le métal le serment des Maîtres.
Maître d'arcane (Senreï) : possède un éventail en soie fabriqué par les Artisans du Seigneur, décoré par le serment des Maîtres.

→ Les artisans
Les Maîtres : sont habillés par le Seigneur (donc un peu plus richement) avec son môn cousu dans le dos
Les autres : rien de particulier

→ Les religieux
Les Prêtres Seigneuriaux : sont habillés par le Seigneur (donc un peu plus richement) avec son môn cousu dans le dos.
Les autres : chaque temple à sa propre hiérarchie avec ses propres marques... Les plus connus de la région sont les Moines du Temple Elémentaire et les Prêtres du Sanzu
---> Moines Elémentaires : porte le symbole de l'Elément qu'ils servent (sous une forme ou une autre)
---> Prêtres du Sanzu : quelque soit la couleur de leur tunique, elle porte le symbole de leur Temple cousus dans le dos (symbole = deux vagues contenues dans un cercle)

→ Les commerçants
Sont en général richement habillés (parmi le peuple)

→ Les paysans
Sont en général pauvrement habillés

6/ Armes, armures, style de combat
L'équipement des Shins diffère énormément de celui des Seiko. En effet, n'étant pas soumis aux dures lois du bushido, les Shins portent la maille et le bouclier sans complexe.
Aux cours des siècles, ils ont eut le temps d'étudier l'ennemi Khithun et Mulk... Leurs armures, leurs armes, leur maniement, leurs armes de siège, mais aussi leurs armes à feu. Les Maîtres s'en sont inspirés pour débuter un courant dans la guerre qui est devenu propre aux Shins.
Les Mulkeshs, au delà de leur agressivité naturelle reproduisaient comme une danse harmonieuse avec leurs armes longues tout en courbe et en acier. Ils étaient loin de la lance archaïque, se rapprochant plus de la naginata, des épées à deux lames, et d'autres armes plus circulaires. Les engins de siège faisaient également des ravages lors des sièges. Et sous leur tunique, une épaisse maille les sauvait souvent de coups mortels...
Les Khithuns de leur coté étaient moins portés sur la grâce que sur la puissance. Leur férocité pouvait être comparée au courage sans peur des samuraïs Seiko. Leurs armes étaient plus massives, mais aucune maille ne pouvait arrêter leurs masses et leurs fléaux, car quand bien même la victime ne saignait pas, les os se brisaient... De plus, les barbares visaient préférentiellement la tête ou les bras, qui n'étaient pas couverts.
L'étude des uns a permis de vaincre les autres. Les armes de siège déracinaient les plus coriaces des Khithuns. Et la puissance des armes barbares perçaient la plus forte des mailles.
Les ingénieurs Shins ont commencé un travail titanesque sur les armes à longue portée. Les recherches ont d'abord abouties sur les catapultes, puis sur les canons, et enfin sur les arquebuses. Un savant mélange entre bois et métal était la clé de leur réussite. Les artisans devenaient toujours plus fins, plus précis. Les armes étaient plus petites, plus maniables, et plus légères. Une nouvelle section fit son apparition dans les armées les plus riches : les arquebusiers. Spécialistes dans le tir au canon ou à l'artillerie plus fine, leurs victoires étaient écrasantes.
Les guerriers fidèles à l'art du sabre portaient la maille, et leur généraux des plaques en métal encore plus couvrantes, semblables à ce qu'on pouvait rencontrer dans les Baronnies de Soriak.
L'art du katana n'était plus exclusif. Le maniement de la lance, de la naginata, de la hache, du marteau, et des épées bâtardes se répandit comme une traînée de poudre.
Ce courant fort en diversité tua un autre apprentissage qui aujourd'hui à pratiquement disparu des armées Shins : le tir à l'arc. Remplacé par le fusil, l'arc est devenu une arme du peuple, quand ceux-ci avaient les moyens de s'en payer un pour la chasse.
S'inspirant des formations mulkeshs et des récits de prouesse de la République d'Eturia, les Généraux ont commencés à développer des stratégies toujours plus complexe où chaque soldat avait une place précise à tenir. La fabrication de boucliers permis là aussi d'accomplir des prouesses sur le champ de bataille.
Malgré tout, ce changement majeur rend les armées Shins excessivement chères. La demande en bois, en métal, en poudre, et en huile a ruiné plus d'un Clan au mauvais Intendant des Finances... C'est pourquoi aujourd'hui les Clans Shins préfèrent la diplomatie à la guerre. Ils ont conscience de son coût et prennent le moins de risques possibles en développant leur liens commerciaux et leurs serment de paix envers leurs voisins.
Il est pourtant mal avisé de s'en faire des ennemis, car leur puissance de frappe n'en est en rien diminuée.

7 / Leur religion
Assez proche de leurs voisins Seiko, les Shins croient en une hiérarchie très précise concernant les Dieux. Polythéistes, ils ont a cœur la croyance des Ancêtres, les esprits familiaux.
Les trois Dieux majeurs sont les mêmes que les Seiko. Leur noms shin se perd de plus en plus au profit de leur nom seiko :
-   Amaterasu (Taï en shin, Sol en rorkhan), Déesse du Soleil
-   Tsuki-Yomi (Yué en shin, Lun [prononcer « Loune »] en rorkhan), Dieu de la Lune
-   Susanoo ( Susano en shin, Tur en rorkhan), Dieu des Tempêtes
Ces trois divinités sont les maîtres des esprits, alias kamis. Il y a probablement un esprit pour toute chose sur terre... Esprit du saké, esprit du riz, esprit du sable, …
Les cinq esprits de l'Eau, de la Terre, du Métal, du Feu, et du Vent sont appelés Gardiens, car ils veillent à l'équilibre naturel du monde. Un temple leur voue d'ailleurs un culte exclusif : les moine élémentaires.
Considérés comme tout aussi puissants que les esprits, les Shins différencient une catégorie parmi eux, nommée les Ancêtres. Toutes grande famille régnante a de puissants Ancêtres qui veillent à leur bonne fortune depuis l'au-delà. Il s'agit de l'âme des morts reliés par un lien de sang ou par mariage. Ils ont chacun leur propre stèle sous forme d'une plaque de pierre gravée à entreposer dans l'autel familiale.
Les tourmentés sont des esprits de morts qui viennent hanter les vivants malgré le fait qu'ils ai reçu tous les rites nécessaires pour leur trépas. On peut les aider à trouver la paix en trouvant et accomplissant ce qui l'attache encore au monde des vivants (souvent une rancune, un oubli, une parole à transmettre...), où en priant très fort pour son repos lors de la Nuit des Murmures.
Les effrois sont des esprits de morts n'ayant pas reçus les rites appropriés à leur rang, voir pas de rites du tout. Il peut également s'agir d'esprits de la nature dits maléfiques (équivalent Seiko : oni). Ils reviennent non seulement hanter les vivants mais ont une emprise toute relative sur la réalité. Ils peuvent apparaître, ensorceler, prendre possession d'hommes ou d'objets, peuvent s'installer dans une habitation, ou un objet... Ils tourmentent les vivants et sont souvent la cause de décès mystérieux.

8 / Les cérémonies importantes
Au nombre de trois, elles sont communes à tous les Clans Shins. Certains clans, comme les Rorkhans, ont des fêtes annuelles en plus qui leur sont propres (Fête de la Nouvelle Lune, Jours des Champions, …).
Le premier rassemblement, qui est aussi le plus important, réunis à la fois la noblesse, le petite noblesse, l'aristocratie, et le peuple. Il s'agit du Nouvel An. On y célèbre l'année écoulée en priant pour celle à venir. Il est de coutume de faire une offrande à ses ancêtres à cette occasion pour s'assurer de leur soutien, mais aussi aux esprits de la nature, et aux Dieux majeurs. Pour l'occasion, tous les temples ouvrent leur porte, permettant à chacun de faire leur offrande.
La seconde célébration ne se fête réellement que chez le peuple. Le Jour des Moissons symbolise le renouveau et la vie à venir. Les paysans déménagent dans les hameaux à cette date, délaissant leur village pour les deux mois à venir. Généralement, un banquet est organisé sur la plus grande place du village où chacun amène ce qu'il veut pour le déguster entre amis et voisins avant de se dire aurevoir et partir pour les champs.
Enfin, la Nuit des Murmures est une « fête » réunissant ceux qui peuvent y participer, quelque soit leur classe. On y voit rarement des paysans, qui trop occupés par la récolte à ce moment de l'année.  Les militaires constituent le plus grand groupe présent. Il s'agit d'une nuit de veillée aux morts. Les Shins n'ont droit ni de manger, ni de boire, ni de parler, ni de toucher d'objets (mise à part des lumières) pendant toute la durée de la veillée. Pas de combat, pas de récolte (sauf s'il n'y a pas le choix), pas d'entraînement, rien.
Les nobles se rassemblent sur la place haute (celle près de la maison Seigneurale), et les aristocrates et les artisans sur la place basse (plus grande, au cœur de la ville). Le peuple reste en général dans les hameaux, le voyage jusqu'à la ville étant trop long.
La noblesse fait des prières silencieuses. Les soldats méditent dans un dojo. Le peuple suit le principe de ne rien faire toute la soirée. A cette occasion, tous les temples ferment leurs portes pour prier et méditer dans le calme. C'est une nuit consacrée à la mémoire et aux respect des disparus.

De manière plus banale, les mariages et les enterrements sont aussi célébrés.
- Le mariage : la fête en elle-même dure une journée, mais le couple doit prier devant au moins deux autels pour faire bénir leur union. Plus ils voyagent pour prier, plus le mariage sera heureux. Il y a au total sept autels répartis sur tout le territoire d'un Clan Shin. Les couples pauvres ou simplement avec peu de temps (paysans, …) se rendent en général au temple d'Amaterasu pour la richesse (matérielle et spirituelle) et celui du Gardien de la Terre pour la fertilité. Chaque autel a son propre petit rituel pour recevoir la bénédiction de l'Esprit ou du Dieu qui l'habite.
- Les enterrements : très codé et tout aussi sacré que le mariage, c’est une cérémonie extrêmement importante pour les Shins. Elle donne lieu après le décès à une période « réglementaire » d'un mois de deuil pour tous les proches du défunt. Ces derniers doivent porter le blanc, ne participer à aucune fête (sauf la Nuit des Murmures), et ne pas boire d'alcool. Ce délai est symbolique, nombreux sont les Shins à l'excéder car ils estiment ne pas avoir terminé leur deuil (souvent les personnes très proches tels que les époux/épouses, ou parents/enfants).
Pour les soldats en temps de guerre, ce délai est raccourci à quatre jours et ils ne peuvent ôter la vie durant ce temps. Rien ne les empêche cependant de porter des coups à leur ennemis puis de les laisser dans un état où il leur est physiquement impossible de rentrer pour se faire soigner...
(Si vous voulez détailler ces deux derniers points, dites le mois et je posterais un complément)

9/ La mort
Le sepukku n'existe pas chez les Shins, tout comme le bushido. L'acte même du seppukku est vu comme une bêtise égoïste, une faiblesse d'un vivant face à la défaite. Ils respectent tout de même ce choix fait par les samuraïs Seiko mais n'y adhère pas.
Un Shin meurt de vieillesse, de maladie, ou à la guerre. Le suicide est très mal vu par cette société...
Selon le niveau social puis le grade du défunt, les rites funéraires ne seront pas les mêmes. Tout comme sa mise à mort. En voici le détail :
Une condamnation dans le peuple (artisans à part) se fait en commun. Le nombre de condamnés doit excéder 8 (contre le mauvais œil), puis ils sont ensuite attachés et brûlés vifs.
Les artisans subissent le même sort, mais sont étranglés avant d'être brûlés.
Les guerriers de basse condition ainsi que les marchands meurt par la lame : on enfonce un tantô dans son cœur. Le condamné peut choisir de se l'infliger lui-même, auquel cas on lui prête un tantô sous surveillance.
Les lieutenants et les capitaines ont le même traitement, mais un supérieur leur tranche en plus la tête une fois que le tantô est enfoncé dans le cœur.
Pour les nobles (commandant, général, prince, princesse, roi, reine, seigneur), ils sont mis à mort par leur propre katana. Ils doivent eux-même enfoncer leur tantô dans le cœur (ils peuvent refuser, auquel cas l'étape est simplement sautée) puis la personne ayant proclamé leur mise à mort doit leur trancher la tête avec leur propre katana. L'arme doit impérativement rejoindre le corps de son maître dans les flammes lors de l'incinération, au risque que l'esprit du noble ne vienne hanter le voleur.

En temps de guerre, les rites funéraires n'ont pas forcément le temps d'être observés. Une incinération commune à donc lieu, et le casque du défunt est retourné à la famille. Celle-ci le conserve à l'égal d'une stèle d'Ancêtre, faisant graver le nom du mort dessus.